Manon
(Henri-Georges Clouzot, 1949)

Adaptation modernisée du célèbre livre de l‘abbé Prévost, Manon ne convainc guère. Deux raisons majeures (et non des moindres): la faiblesse des deux acteurs principaux (en particulier Cécile Aubry, insipide au possible) qui fait regretter de voir si peu Reggiani et moins encore Gabrielle Dorziat ; la longueur d’un film qui aurait gagné à être amputé de vingt bonnes minutes, en particulier dans son dernier tiers, exercice de style ostentatoire et ridicule de dolorisme. On l’aura compris, il s’agit de l’un des plus mauvais Clouzot.