Fumerie d’opium
(Raffaello Matarazzo, 1947)

Tentative de film noir écrit (avec Monicelli) et réalisé par le maître du mélodrame italien. Tentative assez vaine pour tout dire. Le début est prometteur avec une assise néoréaliste sur les difficultés de l’après-guerre mais la dramaturgie et la mise en scène sont loin d’être inoubliables. Statique malgré moultes péripéties, Fumeria di oppio ennuie. D’autant que les acteurs ne sont pas formidables malgré la présence d’un Paolo Stoppa dont le personnage comique paraît hors de propos.