Les joyeux fantômes
(Antonio Pietrangeli, 1961)

Une fantaisie amusante et pleine de charme qui doit beaucoup à ses excellents comédiens et à la très élégante photographie du grand Giuseppe Rotunno. Sur un ton léger et délicieusement ironique, le film en dit finalement beaucoup plus sur la spéculation immobilière et le cancer que sont les promoteurs qu'un film de Rosi. On regrette cependant son côté répétitif qui enlève un peu de magie à l'ensemble (et ce malgré l'apparition d'un Gassman particulièrement en verve).