Valérie au pays des merveilles
(Jaromil Jires, 1970)

S'il manque de structure narrative (mais est-ce bien important ?), le film impressionne par son foisonnement visuel entre poésie morbide, imagerie gothique et érotisme malsain. En effet, Valérie s'impose comme une succession de tableaux excessifs, où l'ambition formelle n'a pas d'autre but que de perdre le spectateur au milieu des mythes et légendes qu'il convoque. On en ressort pour le moins décontenancé ; l'expérience onirique ayant ses propres limites si l'on n'entre pas complètement dans autant de maestria auto-satisfaite.