
Ryuzo 7 (Takeshi Kitano, 2015)
Force est de constater, même si le film n'est pas aussi aimable des grandes réussites du cinéaste, que Kitano n’a rien perdu de sa verve. Malgré une tonalité à la limite de la bouffonnerie et de la puérilité, il poursuit son investigation des milieux yakuzas avec un regard toujours aussi sévère et impitoyable. Evidemment la critique institutionnelle (qui ne comprend rien à son évolution) n'a pas jugé bon de s'en faire l'écho. Tatsuya Fuji, dont les traits vieillis lui donnent des airs de Mifune, cabotine excellemment.