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La nuit avance (Roberto Gavaldon, 1952)
Des atours de polar avec sa photographie très contrastée, son anti-héros, ce salopard égocentrique qui se plaît à écraser les plus faibles, ses malfrats... La noche avanza est un film mexicain honnête, largement influencé par le voisin américain (c'est d'ailleurs une co-production). On regrette cependant une distribution inégale et le recours à des archétypes un peu grossiers. La fin en revanche, montrant l'implacable destin du personnage principal, est d'une dureté qui rappelle Mann, Lang ou Fuller.