La Califfa
(Alberto Bevilacqua, 1970)

On ne retiendra de La Califfa que le couple vedette (Tognazzi impressionne par sa présence, quant à Romy Schneider, elle a rarement été aussi belle et dénudée) et la jolie musique de Morricone. Pour le reste, cette bouillie sentimentalo-politique tourne plus d'une fois au risible tant les enjeux sociaux paraissent constamment relégués au second plan. La narration est par ailleurs inutilement alambiquée, comme pour donner un supplément d'âme à un film suffisant et mal foutu (Bevilacqua n'est pas un cinéaste et ça se voit). N'est pas Rosi ou Petri qui veut...