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Someone to Remember (Robert Siodmak, 1943)
La délicatesse du traitement le dispute à l'élégance de la mise en scène. Pour s'en convaincre, il faut voir comment Siodmak introduit son histoire, à l'occasion d'un plan-séquence pleinement justifié par la nécessité du récit et jamais ostentatoire. Car Someone to Remember a la pureté des plus beaux classiques hollywoodiens, où l'émotion affleure par touches grâce à une écriture subtile. Ainsi, la conclusion sublime un film sur un amour maternel inconditionnel où l'aveuglement est synonyme de dévouement. Très beau.