La Vénitienne
(Mauro Bolognini, 1986)

On peine à trouver un intérêt à ce film sans âme, excessivement bavard et mal interprété. Venise est filmée bien tristement, à l'image d'un scénario opportuniste où seule la nudité de Laura Antonelli semble avoir motivé auteurs et producteurs. La misogynie de La Venexiana, renvoyant les femmes à leur statut d'hystériques victimes de leurs pulsions, s'insère difficilement dans la carrière d'un Bolognini bien peu inspiré. Un constat qui ne fait finalement qu'altérer l'érotisme de certaines scènes.