L'homme perdu (Peter Lorre, 1951)
L'unique réalisation de l'acteur est un film inégal mais digne d'intérêt. La narration en flashbacks est tout à fait artificielle et ne sert finalement qu'à dynamiser un tant soit peu un scénario peu imaginatif. Si l'on doit louer L'homme perdu c'est pour ce qu'il donne à voir de l'Allemagne d'après-guerre et de quelques belles images, très contrastées, qui évoquent l'expressionnisme par moments. Et Peter Lorre ? S'il n'a bien sûr pas la sensibilité artistique de Fritz Lang, il se filme et joue plutôt sobrement, c'est à souligner.