![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiyN-NE7sLUCk_UNMGgrEkfJ8CmBCklfHac-dmTWIfeRnMScL2useWLyL5onIvZlblEY8QjZpWhT4XwI8Af6CJc0pxRDAV4Zha-wDemtPDRb-jaRemhlfcqU7n7V2jE2stVpUcEMbcOzPycF6Y9UmU1UuEr49mIxkZbmyDuJN7CyZ5Ttfa2dXqtfZVOfTT/s1600/requiempourunmassacre.jpg)
Requiem pour un massacre (Tai Kato, 1968)
La sauvagerie de l'introduction et la cruauté du récit (le viol d'un adolescent ingénu par cinq femmes) marquent durablement le spectateur. Au-delà de l'argument et de l'enquête à proprement parler pour débusquer le serial killer, le film de Kato éreinte par le sentiment d'étouffement permanent. Les cadrages sont resserrés à l'extrême, un meuble, un personnage ou simplement l'environnement venant réduire ce qui est visible à l'écran. Le montage et la mise en scène sont particulièrement audacieux et si quelques détails incongrus (les hémorroïdes de l'inspecteur) paraissent hors-sujet, le portait du Japon contemporain est saisissant. Une œuvre dure, oppressante et remarquable.