Tendre et folle adolescence (Kon Ichikawa, 1960)
Un film difficile à appréhender. Certes, il faut souligner le travail autour de la photographie mais l'ensemble pèche par un manque d'équilibre patent entre les deux parties du récit. On a même du mal à saisir où le cinéaste veut en venir et quels sont les véritables enjeux dramatiques (l'austérité du foyer et les difficiles relations entre jeunes adultes et parents... l'intérêt est relatif). Particulièrement hermétique, Ototo ne permet pas au spectateur occidental de se raccrocher à une quelconque question sociale ou sociétale. La fin est en revanche superbe de dignité et de tristesse contenue.