Pasqualino
(Lina Wertmüller, 1975)

Vulgaire, outrancier et répugnant... autant de termes que l'on peut accoler à ce film affreux. Qu'importe ses qualités plastiques (encore que), elles sont toutes au service d'une imagerie et d'une écriture détestables. Du générique hallucinant de connerie aux ébats du veule maquereau avec sa geôlière obèse, en passant par l'écœurant baroque opératique des camps et la galerie de personnages plus laids et infects les uns que les autres, la cinéaste ne nous épargne rien. Toute polémique mise à part, Pasqualino n'est même pas à proprement parler choquant ; c'est juste une immonde merde.