Ça s'est passé en plein jour
(Ladislao Vajda, 1958)

Si l'argument policier est certes un peu convenu (d'autant que le recours à la psychiatrie parait lourdement démonstratif), il faut reconnaitre une vraie tenue dans la mise en scène et une belle photographie. C'est aussi l'occasion de croiser un excellent Michel Simon dans un rôle méconnu et pourtant très émouvant. La question du lynchage, évoquée sans détour dans la première moitié du film, n'est pas sans rappeler Fritz Lang. C'est à voir.