La Table-aux-Crevés
(Henri Verneuil, 1951)

Le premier film de Verneuil est un monument d'ennui. Tout ici respire la naphtaline: lourdeur de l'interprétation (Fernandel est une caricature ambulante, comme le reste des acteurs d'ailleurs), lourdeur des dialogues, lourdeur de la mise en scène... du coup, il faut reconnaître une certaine cohérence avec le poids des traditions que Marcel Aymé traitait dans le bouquin éponyme. Définitivement poussiéreux.