Un lion dans les rues (Raoul Walsh, 1953)

Ça commence comme une tranche d'americana qui fait craindre le pire (James Cagney sautant et chantant sous la pluie, filmé par un Technicolor un peu hors-sujet) pour prendre progressivement les atours d'un violent pamphlet politique, critiquant la démagogie d'hommes soudainement ivres de pouvoir. Si la mise en scène de Walsh apporte un dynamisme incontestable quand il s'agit de s'attaquer à l'essence même du film, le récit peine cependant à démarrer et le propos manque au final d'originalité.