La rue de la mort (Anthony Mann, 1950)

Si l'introduction à l'ancrage très réaliste fait inévitablement penser à celle du chef-d'œuvre de Jules Dassin, The Naked City, on constate néanmoins que le film de Mann perd lui rapidement en intérêt. En dépit d'une réalisation sans faille, on est cependant déçu par la faiblesse du scénario et le peu de charisme du couple vedette des Amants de la nuit. Farley Granger est décidément un acteur limité. Un film noir routinier qui n'a pas la valeur des précédents polars réalisés par le cinéaste tels Raw Deal, T-Men ou évidemment Border Incident.