Lacenaire
(Francis Girod, 1990)

Daniel Auteuil est épatant et les décors réussis. C'est à peu près les seules qualités que l'on peut attribuer à ce film fainéant, où jamais la mise en scène ne se montre à la hauteur du personnage proprement extraordinaire que fut Lacenaire. L'écriture se contente hélas de retranscrire sans imagination l'itinéraire du poète-assassin et les meilleures répliques sont issues du procès. On aurait aimé que cette plongée dans la France post-impériale suggère autre chose qu'un ennui poli.