Confessions d'une épouse (Yasuzo Masumura, 1961)
Encore un beau film de Masumura. L'argument fait bien évidemment penser à La vérité de Clouzot et la beauté éclatante d'Ayako Wakao participe à un sentiment ambivalent très semblable à celui provoqué par Bardot. Mélodrame déchirant sur la situation de la femme dans le Japon moderne, il propose une vision à la fois radicale et désespérée (même si on peut regretter la facilité de la métaphore du trio suspendu au-dessus du vide) de son émancipation. La narration, avec ses flash-back très habiles, est parfaitement maîtrisée.