![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz5G-eIf1oRsZnfwNJUBqLv4qmvUReWCA9YO5OkdGfmRx3X46Wnxj2Q4Ta3-kJZAreFSOXSpVa1Pw3XxAn18gleY0Vw7-suVj1m-_Acug6w4W7xcYsQXO03bIbLCnGDnBNIIu4af-gzl3m/s0/deracines.jpg)
Déracinés (José Antonio Nieves Conde, 1951)
Sans misérabilisme ni mièvrerie, le film s'attache à la douloureuse existence de paysans que la misère pousse à une vie citadine. Pleins d'espoir, ils sont rapidement confrontés à la bassesse, la petite criminalité, le travail à l'usine et l'humiliation. Ici, la ville est un enfer corrupteur qui broie les êtres. Le cinéaste par sa mise en scène habile parvient à faire davantage paraître la dignité des personnages que leur détresse. Profondément humain, à l'image de cette déchirante (et salvatrice) séquence finale.