Le petit fugitif (Morris Engel, Ruth Orkin & Ray Ashley, 1953)

Un objet filmique qui fait inévitablement penser à la Nouvelle Vague par sa liberté et son naturel. Les images sont forts jolies et la prise directe avec le réel ajoute ce supplément d'âme qui peut légitimement fasciner. On regrettera cependant un structure narrative par trop relâchée et une accumulation de saynètes pas nécessaire. Résumé autrement, Le petit fugitif pourrait durer trente bonnes minutes de moins que les enjeux demeureraient inchangés.