Charles mort ou vif (Alain Tanner, 1969)

Un film de gauche fait pour des gens de gauche. Ce n'est pas inintéressant mais l'élément déclencheur (un industriel prenant conscience au bout de 50 ans que sa vie n'a aucun sens) est tellement arbitraire que les errances du personnage principal ont du mal à prendre corps. Sur la forme, le premier film de Tanner épouse les principes de la Nouvelle vague (on fera même de Charles mort ou vif le précurseur de son pendant helvétique) avec une nonchalance qu'on veut faire passer pour du réalisme. L'acteur principal, François Simon, est très bien. Bref, c'est inégal.