Don Cesare di Bazan (Riccardo Freda, 1942)

Le noir et blanc est joli. C'est à peu près tout. Le reste du film, censé singer le cinéma de cape et d'épée américain, est parfaitement ridicule. Le découpage a beau compenser comme il peut la pauvreté de la réalisation, le statisme de la mise en scène est rédhibitoire. Ajoutés à cela la caricature qui est faite de l'ensemble des personnages (Gino Cervi est consternant) et le mépris affiché pour toute forme d'ambition scénaristique, et nous obtenons une production, certes très courte (même pas 75 minutes), mais interminable. Freda, sans inspiration, était finalement trop habitué à ce genre de cinéma. La censure fasciste n'aidant probablement pas.