La petite bande (Michel Deville, 1983)

L'idée de départ avait de quoi séduire mais le film est totalement raté en dépit de trouvailles narratives pas inintéressantes. Le "petit monde" de Deville tourne complètement à vide, les aventures des mômes finissent par lasser au bout de vingt minutes, et la magie si propre au cinéaste n'opère que lors de très rares fulgurances. La figure tutélaire de Jacques Tati invoquée par les critiques les plus enthousiastes est vraiment lointaine.