La victoire en chantant (Jean-Jacques Annaud, 1976)

Ce premier film est une satire assez savoureuse de l'empire colonial français, de la IIIème République et, plus largement, de tous les va-t-en-guerre qui marchent au son du clairon et ne jurent que par l'idéal patriotique. C'est amusant, bien écrit et la mise en scène est déjà affirmée. L'originalité du récit conjuguée à l'excellence de la direction d'acteurs ajoutent à la sympathie ressentie devant La victoire en chantant. Le jeune publicitaire qu'était alors Annaud promettait beaucoup et ne décevra pas pendant 10 ans... la suite fut bien plus compliquée.