La chaleur du sein (Jean Boyer, 1938)

La platitude rédhibitoire de la mise en scène et l'absence totale de rythme (l'origine théâtrale ne fait aucun doute) plombent un film pourtant emmené par une distribution des plus qualitatives. Manque derrière la caméra sinon une patte, au moins une personnalité affirmée. Bien sûr, les dialogues sont piquants et l'histoire, joyeux mélange d'ironie et de modernité, parvient en de rares occasions à sortir le spectateur de son insondable ennui.