Bloody Mama
(Roger Corman, 1970)

Bien que Corman ne se soit pas encombré d’originalité pour réaliser ce film, tardif dans sa prolifique carrière, cela n’entame en rien son efficacité et, il faut le dire, le plaisir du spectateur. Les ficelles sont grosses, le côté B est pleinement assumé et Shelley Winters cabotine un max. Du Corman pur jus qui suit parfaitement la voie formelle et thématique empruntée  par le Nouvel Hollywood. Il y a même De Niro tout jeune dedans.