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De bruit et de fureur (Jean-Claude Brisseau, 1988)
Un film sur la banlieue qui sort largement du cadre "tranche de vie en milieu citadin" sous l’œil d'un Brisseau enragé. C'est très sombre, à la limite perpétuelle de la caricature, mais ça n'a rien perdu de sa force trois décennies après. Ajoutant à son brûlot une dimension poético-mystique qui a de quoi décontenancer, le cinéaste réalise quelque chose d'excessivement audacieux. Bruno Crémer est quant à lui extraordinaire. Un polar urbain marginal, comme son auteur.