La femme porte-bonheur
(Juzo Itami, 1990)

Grâce à un personnage écrit sur mesure pour sa compagne à la ville Nobuko Miyamoto, le cinéaste livre une nouvelle critique acerbe de la société japonaise. Qu'il s'agisse des traditions séculaires ou des magouilles politiciennes, rien n'échappe à son œil aiguisé et ironique. Il y mêle avec un talent toujours aussi sûr le comique, le tragique et le pathétique. Un monde où l'homme, à la fois prédateur et victime de ses bas instincts, n'a décidément pas le beau rôle.