Le diamant noir
(Jean Delannoy, 1941)

Pachydermique mélodrame que rien ne sauve de l'ennui. L'écriture est donc sans finesse, la mise en scène sans inventivité, le montage sans rythme... En somme, les symptômes les plus évidents d'un cinéma aseptisé, aussi caricatural qu'inoffensif (l'argument de l'Occupation est nul et non avenu). Mais Jean Delannoy a-t-il fait autre chose tout au long de sa carrière ? Et, comble du comble, Charles Vanel est mauvais comme un cochon. Aux oubliettes !