Trompe l’œil
(Claude d'Anna, 1975)

Les 40 premières minutes, en huis-clos, sont soporifiques au possible et laissent craindre un pensum auteurisant malgré une esthétique très élaborée. Mais, par un miracle assez inexplicable, le film gagne en intérêt et en intensité passée cette longue introduction. L'atmosphère, le son, le soin apporté à chaque plan, le mystère et le malaise qui s'épaississent... tout cela conduit à reconsidérer la première impression et à faire de Trompe l’œil un objet assez fascinant, quelque part entre Hitchcock, Polanski et le Jean Rollin de La rose de fer. Troublant.