Un invité va venir
(Arne Mattsson, 1947)

Difficile de se passionner pour ce polar scandinave mal articulé dont la courte durée, à défaut d'être un gage de rythme, a le mérite néanmoins de sauver le spectateur de l'ennui. L'invitation de l'écrivain n'a aucune espèce de logique, certains personnages ne servent à rien (le pasteur, la vieille bonne sourde) et les différents rebondissements permettant le dénouement paraissent grossiers. En d'autres termes, c'est un whodunit parfaitement dispensable qui comporte tout de même deux ou trois scènes réussies (dans la grange notamment).