Au soleil de Marseille
(Pierre-Jean Ducis, 1938)

Un festival de caricatures dans lequel le poussiéreux le dispute au gênant. Qu'il s'agisse des Marseillais ou des Belges, l'écriture est outrancière et les mots d'esprit tombent systématiquement à l'eau. Ducis ne prend même pas la peine de croire à la bêtise de son scénario et se contente d'accumuler les scènes sans inventivité. C'est en somme du cinéma populaire de bien piètre facture où l'abattage des acteurs agace plus qu'il ne divertit.