
L'éveil du printemps (Mikio Naruse, 1947)
Charmante chronique sur l'exaltation des sens, les premiers émois de l'adolescence et, fatalement, les premières déceptions. La nature y tient un place importance et Naruse se montre une fois de plus d'une grande sensibilité même si le film a recours à un symbolisme un peu trop appuyé. A travers le personnage du médecin progressiste (Takashi Shimura), le cinéaste fait dialoguer deux générations : celle des parents, héritière de la tradition, et celle des enfants, qui aspire à vivre et découvre le prix de l'insouciance.