
Waka oyabun (Kazuo Ikehiro, 1965)
Rare évocation (à ma connaissance) de la guerre russo-japonaise qui sert ici de toile de fond à cette histoire de yakuzas plutôt bien menée. La virtuosité de certains mouvements de caméra paraît parfois ostentatoire mais la fluidité de l'ensemble permet au spectateur de passer un bon moment. Tout en restant en surface, le cinéaste évoque la tradition, l'honneur et la filiation avec dignité. La dernière scène marque par son désenchantement.