
Le sexe faible (Robert Siodmak, 1933)
La légèreté du sujet (un marivaudage entre grande bourgeoisie et aristocratie dans un palace parisien) est lourdement handicapée par son origine théâtrale. Ce n'est au final qu'une succession de tableaux mal agencés, sans fluidité aucune, où les acteurs (à l'exception notable de Victor Boucher, excellent) sont tous plus mauvais que les autres. Et l'ironie du titre, puisque la faiblesse est ici surtout celle des hommes, ne suffit pas à relever cette soupe bien fade. Siodmak se contente visiblement de n'être qu'un exécutant.