
La dame de pique (Fedor Ozep, 1937)
Une superbe adaptation de la nouvelle de Pouchkine. L'élégance de la mise en scène, la beauté des décors, l'attention portée à la photographie (rien de moins qu'Armand Thirard) évoquent comme d'autres l'ont très justement souligné les grandes réussites de Sternberg. L'universalité du sujet est éclatante et la preuve de la virtuosité avec laquelle Ozep s'empare de ce classique de la littérature russe (et donc mondiale). A peine regrette-t-on le jeu un peu trop affecté de Pierre Blanchar (éclipsé en justesse par André Luguet).