
Jeu d'amour interdit (Eloy de la Iglesia, 1975)
L'homme face au totalitarisme, la servitude volontaire, le sadisme, la perversité, le dolorisme... on ne sait si l'objectif était d'interroger ou de déranger mais, en l'état, le cinéaste ne convainc sur aucun des tableaux. La faute à la lourde caricature du scénario et des personnages dont l'évolution frise le ridicule. Ridicule également l'utilisation ostentatoire de Wagner et de l'imagerie shakespearienne. L'autoritarisme d'un régime alors à l'agonie ne saurait altérer le jugement sur ce film en définitive assommant.