
Pension Mimosas (Jacques Feyder, 1935)
Sentiment partagé tant le film paraît déséquilibré. Si la première partie est malicieuse et rythmée, la seconde en revanche est marquée par une écriture, une inspiration et une ambition bien différentes. Vecchiali, dans ses dithyrambes, a raison de louer l'extraordinaire prestation de Françoise Rosay (probablement son meilleur rôle) et l'audace du scénario (un amour filial qui se transforme petit à petit en désir incestueux), on s'étonne néanmoins de le voir s'enthousiasmer sur l'achèvement technique de Pension Mimosas qui remplit partiellement ses promesses. Certes, la mise en scène est de qualité mais elle s'égare parfois dans des excès qui paraissent aujourd'hui datés et ne convainquent qu'à moitié (la fin en est la meilleure illustration).