
Deux sous d'espoir (Renato Castellani, 1952)
Cette œuvre a ceci de particulier qu'elle semble être le parfait exemple de l'évolution du cinéma transalpin, à mi-chemin entre le néo-réalisme avec des accents de ce que sera bientôt la comédie italienne. Il y a la misère et les archaïsme ruraux d'un côté, la cocasserie (voir l'absurdité) des rapports humains et le pittoresque de l'autre. Le tout traité sans misérabilisme ni caricature. Le film, pas totalement abouti, inégal, repose sur la prestation du remarquable Vincenzo Musolino (la toute jeune Maria Fiore est en revanche insupportable).