Le voleur
(Maurice Tourneur, 1933)

Quel ennui que cette adaptation d'une pièce d'Henry Bernstein ! La théâtralité écrase un récit qui n'était déjà pas des plus passionnants (dans une maison bourgeoise, le jeune homme de la famille s'accuse d'un vol par amour). Ici, nous avons la preuve éclatante que la durée n'a rien à voir avec le rythme, la concision et, finalement, la fluidité d'un film (pas même une heure ici). Lourdeur du montage, de l'interprétation, de l'argument narratif... tout est affreusement daté et n'a pour ainsi dire aucune espèce d'intérêt.