
La ville des coupoles (Kirio Urayama, 1962)
Un drame social de bonne facture et ce, pour deux raisons principales. Ce n'est pas un film militant sans nuance et il s'attache, plus encore que le quotidien des ouvriers, à décrire la vie au sein de la structure familiale, avec les rêves d'émancipation de la jeune fille face à l'implacable réalité économique. La grande force du récit est d'éviter tout misérabilisme bien que montrant l'envers du décor d'une société en plein essor (belle opposition entre Tokyo la riche et sa banlieue). La ville des coupoles manque tout de même d'une patte plus affirmée pour emporter totalement l'adhésion.