
La proie du désir (Roberto Rossellini & Marcel Pagliero, 1943)
Un drame néo-réaliste hélas lourdement handicapé par une dramaturgie grossière. Si le portrait de femme et la dénonciation des archaïsmes de la société italienne sont convaincants, on aurait en effet apprécié plus de finesse dans l'écriture et surtout une actrice digne d'être l'objet de toutes les convoitises (80 ans après, on a tout de même du mal à voir Elli Parvo en victime de sa sensualité). Dommage, d'autant que la fin (bien que tout à fait attendue) est assez bouleversante.