Liberté, mon amour
(Mauro Bolognini, 1975)

L'affiche, parfaitement racoleuse, est une insulte faite à Claudia Cardinale, au film et à son contenu. Passée cette précision nécessaire, Libera s'avère être une œuvre passionnante (malgré une mise en scène souvent ostentatoire) sur les années du fascisme et la résistance italienne. D'une quasi comédie au début, Bolognini donne progressivement à son récit un ton plus sombre jusqu'à verser dans la tragédie lorsque les événements se précipitent. Si l'actrice est bien sûr magnifique, il faut souligner la prestation remarquable des seconds rôles masculins qui apportent chacun une densité dramatique au récit.