Gambling House
(Ted Tetzlaff, 1950)

Ça a les atours du polar, un acteur (Victor Mature) qui s'est particulièrement distingué dans le polar, un salaud (William Bendix) typique du polar, mais Gambling House n'est en réalité pas tout à fait un polar. L'intrigue n'est qu'un prétexte pour évoquer le sort des immigrés rêvant d'une vie meilleure aux Etats-Unis. En cela, le film est un document particulièrement intéressant sur les conditions d'intégration de cette masse de travailleurs venus du monde entier. Evidemment, il est tout à la gloire du rêve américain (voir les échanges avec le juge). La fin (superbe) est en revanche parfaitement digne des meilleurs films noirs.