Attendons jusqu'à lundi
(Stanislav Rostotski, 1968)

A travers le quotidien d'un collège à l'époque de Brejnev, Rostotski décrit l'état d'une société prise entre conservatisme et promesses de progrès. L'écriture est remarquable tout comme et le soin apporté aux sentiments montrés à l'écran. On songe bien entendu aux rapports entre le professeur désabusé et sa jeune collègue mais également avec sa mère (déchirante séquence de la chanson). Les acteurs sont tous formidables et les liens qui unissent les élèves et les adultes sont traités avec une égale justesse. La facture visuelle n'est pas en reste avec un souci esthétique constant. Attendons jusqu'à lundi est un grand film.