La treizième chaise (Tod Browning, 1929)
La théâtralité de la mise en scène, le jeu affecté des acteurs, l'intérêt tout relatif de l'histoire... tout cela contribue à l'insondable ennui du spectateur. Le premier film parlant de Tod Browning semble accaparé par cette seule nouveauté : c'est bavard et, à bien des égards, tout à fait ridicule. Pour un cinéaste qui s'est tant de fois illustré par ses talents de conteur et de metteur en scène, The 13th Chair fait figure d'anomalie. Très justement oublié.