Je ne proteste pas, j'aime
(Ferdinando Baldi, 1967)

Tradition et modernité sont gentiment brocardées mais l'ensemble manque cruellement de personnalité. La faute à un scénario convenu, à une actrice principale dépourvue de charme et, surtout, à une imagerie pop qui parait un peu idiote et dépassée. Il faut ajouter à cela que les passages musicaux, de piètre facture, finissent par lasser rapidement (le générique de début inquiète déjà quelque peu...). Bref, Baldi est tout de même plus à l'aise dans les westerns que pour filmer des bleuettes.