Premier bal (Christian-Jaque, 1941)
Ce qui frappe (et n'en finit pas de séduire) dans Premier bal c'est le parfait équilibre, la parfaite harmonie, entre l'aspect fantaisiste incarné par le père (admirable Fernand Ledoux), et plus largement la demeure familiale, et les enjeux dramatiques liés aux sentiments amoureux. Ce n'est pas un moindre tour de force que de faire fonctionner tout cela sans mièvrerie ni sarcasme. Il y a une empathie constante, et ce pour tous les personnages, qui force le respect. La musique et les dialogues sont à l'avenant. Tout à fait excellent et sans doute à ranger parmi les quatre ou cinq meilleurs films de Christian-Jaque.