Les tueurs fous
(Boris Szulzinger, 1972)

Un objet incompréhensible aux tenants et aboutissants nébuleux (comme le fait divers dont il s'inspire). C'est laid, parfaitement sordide et d'un intérêt social, psychologique et artistique limité pour ne pas dire inexistant. Il y a beaucoup de complaisance malsaine (le premier meurtre) dans cette odyssée aussi glaciale que gratuite. Seule la courte scène de l'enterrement du chat permet d'entrevoir un semblant d'humanité. Détestable, pas tant par ce qu'il montre que dans la manière de le filmer.